Depuis le développement du numérique, les usages ont profondément changé en matière d’information du public. Plus réactifs, adaptés aux attentes de chacune et de chacun, différents outils numériques ont ainsi été développés par la Ville, en complément de ses supports plus traditionnels que sont Blois mag ou le réseau d’affichage sur l’espace public.
Sur la toile blésoise
Principal outil numérique de la Ville, Blois.fr peut être comparé à une mairie annexe, ouverte 24 h sur 24, 7 jours sur 7, proposant à la fois des informations et des services en ligne : annonces, démarches en ligne, agenda des sorties, annuaire, grands projets, etc. C’est un support devenu incontournable que la collectivité s’attache à améliorer sans cesse.
Pour les amatrices et amateurs de culture, le site propose également une infolettre, envoyée une fois par mois par mél : c’est un condensé de l’actualité culturelle blésoise, des temps forts à venir et offres du Pass Blois culture (gratuit pour tous les Blésois·es).
À venir, un service d’info par SMS qui permettra de recevoir (sur inscription) sur son téléphone des informations choisies et/ou alertes (vigilance météo, par exemple). D’autres sites gravitent autour de Blois.fr, comme celui des événements Des Lyres d’hiver ou d’été, ceux du Château, de la Maison de la magie ou de la Fondation du doute.
Un vaste plan de modernisation des sites web
La Ville s’est engagée dans un chantier d’envergure de rénovation et d’amélioration de ses sites web ; certains, comme MaisonDeLaMagie.fr datant de plus de 13 ans. Ces refontes passeront par une plateforme technique commune entre la Ville, Agglopolys et le CIAS du Blaisois pour davantage d’interactions et de partages de contenus entre les sites.
4 grands axes sont au c½ur de la conception des nouveaux sites :
- l’éco-conception ;
- la performance ;
- l’accessibilité ;
- et la protection des données personnelles.
Nos sites événements Des Lyres d’été et Des Lyres d’hiver, lancés dernièrement, nous ont servi de cobayes. Nous sommes particulièrement satisfaits de les avoir imaginés et conçus de façon à ce qu’ils soient 100 % accessibles. C’est une vraie performance. La loi nous y oblige, mais très peu de sites y parviennent, y compris ceux dépendant de l’État. L’ambition sera la même pour les refontes à venir
indique Rachid Meress, adjoint au maire à la Ville numérique. Et qui dit accessibilité dit réflexion sur les possibilités de navigation, par exemple pour les personnes qui ne peuvent pas utiliser de souris ou d’écran tactile (du fait d’un handicap par exemple).
Cette refonte sera aussi l’occasion de penser en priorité à la navigation à partir d’un téléphone (75 % des usages actuels). De même, la performance de navigation devra être irréprochable, quel que soit le support utilisé, y compris les plus vieux téléphones ou les petits ordinateurs. Côté éco-conception, des serveurs économes en eau et des pages légères et rapides à télécharger seront au c½ur du cahier des charges des projets. Sans oublier la sécurité et le respect de la vie privée, en suivant notamment le référentiel général sur la protection des données.
Une présence maîtrisée sur les réseaux sociaux
Une conscience que la Ville met également en ½uvre sur ses réseaux sociaux. Blois dispose de comptes sur Facebook, Instagram, LinkedIn ou encore Pinterest. Elle anime et modère ses réseaux en étant vigilante à ne pas contribuer à la « course à la publication » que chacune et chacun peut constater, voire déplorer. Nous voulons éviter la surcharge informationnelle, explique Rachid Meress. Notre démarche n’est pas d’inonder nos abonné·es mais de leur proposer des publications choisies et utiles.
Par ailleurs, dans une démarche d'intérêt général, la Ville a fait le choix, depuis plus d’un an (janvier 2024), de mettre en sommeil son compte Twitter (renommé X) en stoppant toute publication, face aux évolutions du réseau depuis son rachat par Elon Musk (licenciements très importants dans les équipes de modération, déblocage de comptes nazis, déséquilibrage des règles de modération et des messages amplifiés au profit du racisme, de l'homophobie ou de la transphobie, etc.). Les récentes dérives fascisantes de son dirigeant semblent malheureusement donner raison à cette prise de position.
La Ville a également créé un compte en 2020 sur Mastodon, compte qu’elle a commencé à alimenter fin 2022 : ce réseau social de discussion est similaire à Twitter, mais s’appuie sur des valeurs opposées (cf. entretien plus bas sur cette page).
L’usage et la place des réseaux sociaux et du numérique dans notre quotidien est un véritable sujet de société. Meta a annoncé des modérations moindres sur Facebook et Instagram aux États-Unis. Ces réseaux pourraient suivre le chemin de Twitter. La loi européenne nous protège pour le moment, mais qu’en sera-t-il demain ? Il faut qu’il y ait une véritable prise de conscience des citoyennes et des citoyens sur les risques actuels et futurs. Les éditeurs de contenus doivent également modérer leurs pages et leurs sites pour que les commentaires ne versent pas dans l'injure ou la désinformation.
Chacune et chacun est une partie de la solution. Des réseaux alternatifs existent, sans algorithmes qui influent sur ce que vous voyez et ce que vous devez penser, explique Rachid Meress. À nous tous et toutes de les explorer et de les faire se développer.
Contrairement à notre site Blois.fr, les grands réseaux sociaux actuels sont majoritairement détenus par des entreprises commerciales étrangères (hors Mastodon). Une publication de la Ville sur Facebook sera vue par environ 16 % des personnes abonnées à notre page. Pour espérer toucher davantage de personnes, il faut payer. La Ville ne souhaite pas entrer dans ce jeu.