CARTES

AVIS

  • › Quartier recommandé
    •  Oui
    •  Non

Transports

  • › Transports en commun
    •  Très bien desservi. Proche de tout.
    •  Bien desservi.
    •  Correctement desservi.
    •  Mal desservi.
    •  Très mal desservi. Loin de tout.
  • › Circulation routière
    •  Circulation très agréable. Jamais de bouchons.
    •  Circulation facile et agréable.
    •  Circulation praticable.
    •  Circulation chargée.
    •  Circulation dangereuse. Bouchons quotidiens.
  • › Stationnement
    •  Stationnement souvent libre et ample.
    •  Il y a toujours une place dans la rue.
    •  On trouve une place facilement et pas trop loin.
    •  Difficile de trouver une place.
    •  Un cauchemar pour se stationner. Il manque cruellement de places de stationnement.

Cadre de vie

  • › Sécurité
    •  Je m’y sens en sécurité à toute heure du jour et de la nuit.
    •  Le quartier est sûr.
    •  Je n'ai pas eu connaissance de problèmes de sécurité. Le lieu me semble sûr.
    •  Un peu d'insécurité. Quelques incivilités ou manque d'éclairage public.
    •  Je ne m'y sens pas en sécurité. Le manque de sécurité est un problème préoccupant.
  • › Tranquilité de la rue
    •  Tranquilité absolue. On se croirait dans un temple bouddhiste.
    •  Il arrive de façon très exceptionnelle qu'il y ait du bruit.
    •  Peu de bruit provenant de la rue et de la circulation.
    •  Souvent bruyant.
    •  Très bruyant. Le chantier continuel.
  • › Qualité de l'air
    •  L'air est frais et sain. Comme en haute montagne.
    •  Bonne qualité de l'air.
    •  Qualité correcte de l'air.
    •  L'air est pollué.
    •  L'air est très pollué limite irrespirable
  • › Propreté et mobilier urbain
    •  Environnement exceptionnel. Une vraie carte postale.
    •  Environnement propre et bien entretenu.
    •  Environnement correctement entretenu.
    •  Environnement dégradé et pas assez entretenu.
    •  Environnement pourri et délabré.
  • › Voisins et habitants
    •  Voisins ou habitants sympathiques et chaleureux. Entraide régulière.
    •  Bonne entente avec les voisins ou les habitants. Entraide occasionnelle.
    •  Contacts cordiaux avec les voisins ou les habitants.
    •  Pas de contacts avec les voisins et les habitants. Anonymat complet.
    •  Voisins ou habitants agressifs et méchants.
  • › Réputation du quartier
    •  Tout le monde rêve de vivre ici.
    •  Beaucoup de bien en est dit.
    •  Connu ni en bien ni en mal.
    •  Image dégradée du lieu.
    •  Personne ne veut vivre ici.

Loisirs et commerces

  • › Culture ou sport
    •  Je sors systématiquement dans le quartier à pied.
    •  Je sors souvent dans le quartier.
    •  Je sors aussi souvent dans le quartier que dans un autre quartier.
    •  Je sors souvent dans un autre quartier.
    •  Rien à faire! Je sors systématiquement dans un autre quartier.
  • › Espaces verts et verdure
    •  La végétation est omniprésente. Le quartier est un jardin à lui tout seul.
    •  Les rues sont bordées d'arbres. Un vrai parc où aller courir.
    •  De la végétation un peu partout.
    •  Quelques arbres. Beaucoup de béton et d'infrastructures.
    •  Absence totale de végétation. Au mieux des pots de fleurs sur les balcons.
  • › Commerce alimentaire
    •  Je fais systématiquement mes courses à pied.
    •  Je fais souvent mes courses à pied.
    •  Je fais uniquement mes achats de dépannage à pied.
    •  Je fais souvent mes courses en voiture.
    •  Je fais systématiquement mes courses en voiture.
  • › Restaurants, cafés et bars
    •  Je sors systématiquement dans le quartier à pied.
    •  Je sors souvent dans le quartier.
    •  Je sors aussi souvent dans le quartier que dans un autre quartier.
    •  Je sors souvent dans un autre quartier.
    •  La zone! Je sors systématiquement dans un autre quartier.
  • › Prix des magasins
    •  Prix très bons marchés.
    •  Prix bons marchés.
    •  Prix corrects.
    •  Prix élevés.
    •  Hors de prix.

INFOS LOCALES

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Commune : Ajaccio / Quartier : Mezzavia
Carte : Habitants - Revenu moyen

Ajaccio - Mezzavia

Titre img
Mezzavia est un quartier calme de la commune de Ajaccio (20000). Les 7160 habitants sont en majorité des familles. Ils sont plutôt jeunes, plutôt locataires de leur logement (51 %) et ont des revenus moyens (27800 euros par ménage). Le quartier est ...
Titre img
Mezzavia est un quartier calme de la commune de Ajaccio (20000). Les 7160 habitants sont en majorité des familles. Ils sont plutôt jeunes, plutôt locataires de leur logement (51 %) et ont des revenus moyens (27800 euros par ménage). Le quartier est très calme (0,1 restaurants, cafés et bars tous les 100m) et il y a des commerçants (0,6 tous les 100m).
La taxe d'habitation, payée par l'occupant locataire ou propriétaire, est très élevée (33 %) et la taxe foncière y compris ordures ménagères est élevée (52 %). Le maire est Laurent MARCANGELI.
Le bruit peut être un souci car il y a du trafic aérien très proche : Ajaccio Napoléon Bonaparte (aérodrome).
Le climat est moyennement pluvieux (861 mm par an) et très ensoleillé (2655 heures par an).

Les points clés du quartier

Revenu moyen
27800 euros
Crèches, écoles et lycées
0,4 étab./km²
Taxe habitation
34 %
Commerces
0,6 tous les 100m
Logement social HLM
27 %
Type de quartier
Calme
Défaut (© Kel Quartier)
Défaut (© Kel Quartier)
Défaut (© Kel Quartier)
Défaut (© Kel Quartier)
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Revenu moyen

Euros
                       
>50 000
Revenus aisés
<20 000
Petits revenus
Source : estimation Kelquartier sur la base de l'Insee-DGFiP 2009 (le plus récent)

Immobilier - Ajaccio - Mezzavia

Carte Immobilier Mezzavia Comparé à la commune Ajaccio
Taxe habitation 34 % 34 %
Taxe foncière (yc TEOM) 39 % 39 %
Logement social HLM 27 % 13 %
Propriétaires (vs. locataires) 49 % 46 %
Résidences secondaires 2 % 9 %
Ancienneté du logement 1982 1969
Logements vacants 3 % 4 %
Absence de chauffage central 43 % 43 %
Petites surfaces (<40 m2) 5 % 10 %
Cotisation Foncière des Entreprises 21 % 21 %
Taxe professionnelle 24 % 24 %
Densité de logements 1 log./ha 3 log./ha
Type de maison Maisons récentes   NA

Revenu moyen - Ajaccio - Mezzavia. Le revenu moyen d'un ménage est de 27800 euros

Bon à savoir : Le niveau de revenu des ménages est un indicateur de la richesse des résidants.
Attention, cette estimation est parfois manquante ou peu fiable du fait des informations non fournies par la DGFiP pour conserver le secret statistique sur des zones à trop faible population. - En cours de rédaction
Définition : Le revenu par ménage est une estimation Kel Quartier basée sur le revenu médian des foyers fiscaux fourni par la DGFiP. - En cours de rédaction

Infos locales

Transport

bp / Total / BP / Aéroport / Capitello Plage / Capitello Plage / Capitello / Ricanto / Ricanto / Institut Consulaire / Institut Consulaire / Confina / Parking

Education

Collège privé Saint Paul / Ecole maternelle Cannes / Ecole maternelle Mezzavia / Ecole primaire Mezzavia / Négoventis / Institution Saint Paul (Lycée général privé)

Loisirs

Corse Aéromodèles / Mini Carlingues Ajacciennes / Centre du Sport de la Jeunesse de Corse / Complexe sportif Jean Nicoli / Ecole Primaire Mezzavia / Hyppodrome de Vignetta / Ajaccio Equitation / Fun Foot / Stade Ange Casanova / Stade de Football de la Sposata / Stade François Coty / Stade Ange Camilli / Jjcc / Club de Tennis de Mezzavia / Terrain de Foot-Ball / Stade Barthélemy Silvani / Association Centre Équestre de Bastelicaccia

Santé

Pharmacie / Pharmacie / Pharmacie / Médecin généraliste / Médecin généraliste / Médecin généraliste / Médecin généraliste

Actualités du quartier

Expositon photo : Thibaut Derien

27/03/2025

A l'Espace Diamant, découvrez l'exposition du travail photographique de Thibaut Derien : "Dire au revoir à la ville". Des photos prises lors d'une résidence de création à Ajaccio et à travers la Corse. Devant le lycée Fesch, les clichés pris par les élèves de la Classe Histoire de l'Art dirigée par Jean-Laurent Arrighi.

A propos du photographe...
Auteur et interprète de chansons durant une dizaine d’années, Thibaut Derien a dorénavant troqué les mots contre l’image, et la musique contre le silence.
Auteur-photographe depuis 2013, sa première série « J’habite une ville fantôme » a été exposée dans des festivals (prix SFR Jeunes Talents Paris Photo, prix du public des Boutographies, prix des professionnels à Rendez-vous Images..) et en galerie (Little Big Galerie à Paris et Arles, Galerie du curé à Luxembourg, Pulvertum à Francfort, Systema Gallery à Osaka...) et a été publiée aux éditions du petit oiseau en 2016.
Sa deuxième série, « Angèle et le nouveau monde » a aussi fait l’objet d’un livre paru chez le même éditeur en 2018, et a été exposée notamment à Little Big Galerie à Paris et Arles, à la Galerie Maupetit à Marseille, aux Rencontres de la photo de Chabeuil, aux Rencontres photographiques d’Arlon en Belgique et aux Confrontations Photo de Gex.
Sa série « Où mes pas me mènent », est éditée en décembre 2020 sous forme de livre d’artiste, et est exposée depuis en galerie (Little Big Galerie à Arles, Tryptique Galerie aux Sables D’Olonne…) et sur des salons d’art contemporain.
Thibaud Derien travaille actuellement à une nouvelle série photographique, "Dire au revoir à la ville", et à un tome 2 de sa ville fantôme.

Dire au revoir à la Ville, par Sandrine Tolotti

"Le mieux serait, dans un premier temps, de ne pas en croire ses yeux. Du moins quand ils voient dans les images de Thibaut Derien le simple portrait à facettes d’un littoral ponctué de petites villes fanées, saisies dans le costume anodin des jours sans tintamarre, ni paillettes, ni visiteurs. S’il ne s’agissait que de ça, le kitsch acidulé de l’enseigne du « jardin du soleil », avec ses faux airs de Chupa Chups, ne nous arracherait pas un sourire attendri ; la petite table déglinguée posée au ras de la mer, avec son parasol de paille exténuée, ne nous tirerait pas un soupir rêveur ; et le vieux panneau routier en ciment montrant du doigt « La Mer » si proche qu’on pourrait la toucher, avec le charme de l’inutile, ne nous vaudrait pas un curieux émoi. Non qu’ils mentent, les yeux. Thibaut Derien offre ici vraiment une chouette célébration du banal balnéaire, révèle la grâce inaperçue des architectures de peu, la noblesse d’un mobilier urbain sans qualité apparente, le lustre caché des panneaux, enseignes et autres écriteaux modestes. Mais s’il ne faisait que cela, l’esprit qui regarde ne se loverait pas à ce point dans l’orgie de bleu de ces clichés, ciel et océan mêlés, avec le sentiment de rentrer enfin chez soi. Thibaut Derien fait le récit d’une traversée.
Voilà cinq ans, le photographe a décidé de plaquer Paris (« trop de bruit, trop de nuit, trop de gens ») et d’écrire en images son arrivée à bon port. « Dire au revoir à la ville » est la confession flâneuse d’un homme qui a jeté l’ancre dans le silence, la lumière, le désert des bourgades littorales entre les saisons ; quand l’espace vacant laisse entrevoir une utopie minuscule. La profondeur sensible de la série tient à cette façon qu’a le photographe de figer l’entre-temps pour laisser la place nécessaire à la quête – de soi, d’ailleurs, de sérénité, c’est chacun à sa guise... Et donc elles sont là, toutes les deux, accrochées à l’horizon, les balançoires immobiles, comme la métaphore complice de nos désirs d’envol en souffrance.
À l’image de ce manège infime, les images de Thibaut Derien chuchotent une promesse qui transforme la chronique personnelle d’un recommencement en roman d’une vibration partagée. « Dire au revoir à la ville », c’est une façon de dire « pouce » à la course folle contre le temps et à la surenchère des performances qui asphyxient les jours. Parions que de nombreux citadins se sentent bien parmi ces abrégés d’un changement de cap : les petites tables au bord de l’eau, les mini trouées sur le large, la terrasse alanguie dans sa sieste annuelle, la corde à linge féérique sous la pinède... Comment ne pas y percevoir « l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène », dont Albert Camus fait la définition du bonheur ? En collant ses basques à l’humble patrimoine commun de nos étés d’hier, d’avant-hier ou de demain, en parsemant sa déambulation de moult lignes claires et panneaux indicateurs pour mieux se repérer dans un monde dérangé, en préférant l’épopée des hôtels 1 étoile aux fanfreluches des palaces, Thibaut Derien tend cet horizon à tous. Chacun est chez soi chez lui, puisque ses bourgades anonymes sont peuplées de nos souvenirs d’enfance, même si nous n’y avons pas mis les pieds. Et il suffit d’un détail ordinaire pour embarquer : une échelle de quat’ barreaux, un muret haut comme trois pommes, un portail qui ne clôture pas, une chaise en plastique bleu perdue, un couple de boîtes aux lettres tutoyant le large… L’échappée est là, à portée de ces trois fois rien qui suggèrent la possibilité d’un autre rythme.
Toute photographie immobilise le moment. Thibaut Derien immobilise la durée. Sous couvert d’arpenter l’espace, son ½il voyage dans le « vieux petit temps » d’Alexandre Vialatte, « fait de tout ce qui se passe quand il ne se passe rien ». Celui qui tisse le quotidien en douce et, s’accrochant aux objets ou aux rituels patinés, apaise, arrime et console d’une époque atteinte de néophilie compulsive. Le quidam inaverti y voit l’insignifiant ; le photographe y discerne les choses qui comptent et restent. Alors, aussi dépouillés, désolés, élimés soient-ils parfois, les tableaux minimalistes de « Dire au revoir à la ville » distillent une forme de mélancolie plus proche de la plénitude que de l’abandon. Le pouvoir de consolation de ces photographies est irrésistible car elles nous relient aux fragments éparpillés de nous-mêmes et à l’expérience vécue des autres. « La connaissance est dans la nostalgie, dit Pasolini. Celui qui ne s’est pas perdu ne se connaît pas. » C’est pourquoi il faut qu’il marche, Thibaut Derien, qu’il continue de suivre les traces d’une autre vie. En nous invitant à lui emboîter le pas."

 
Découvrez Les carnets de bord des élèves du Lycée Fesch
https://view.genially.com/675d0457c0848da4a9672b13/presentation-art-fesch-202




 

Théâtre : L'Impératrice de Rome

20/03/2025

Une pièce proposée par la Cie Théâtre du Commun.

L’impératrice de Rome
Rome, aujourd’hui. Une mère et aussi une femme mariée parle seule. Parle de quoi ? D’elle et de son frère, d’un moment de leur adolescence à Rome, juste après la mort simultanée de leurs parents. Parle comme on descend un fleuve. Non comme d’un retour vers le passé. Mais comme porté par le courant d’un passé d’ouÌ€ elle semble ne plus finir de chuter. Elle commence ainsi : – Il n’y a pas longtemps, j’ai été une délinquante.
Et finit par : – Un monde que meÌ‚me les satellites qui gravitent autour de la Terre ne peuvent capter, et ouÌ€ existait un vide qui était mon vide, une ombre qui était mon ombre.
Entre les deux, le récit bref d’une expérience initiatique sans mélodrame, ni auto-apitoiement, ni fantaisies rédemptrices au-delaÌ€ de la simple illusion d’une vie meilleure. Le portrait d’une femme qui parle et pense, comme aÌ€ l’écoute de ce que l’on n’entend que le dimanche apreÌ€s-midi, l’été, dans les quartiers populaires de Rome : l’heure qui sonne aux églises, un chien qui aboie dans un appartement voisin déserté, l’approche d’une tempeÌ‚te qui n’est pas située dans le ciel de Rome, qui viendrait d’un autre monde.

L’adpatation théâtrale
Un spectacle à jouer en tous lieux
Qu’est-il arrivé à Bianca entre le moment de son adolescence dont elle parle et aujourd’hui ?
C’est notre première question pour adapter et mettre en scène ce roman au théâtre.
 
D’après Un petit roman lumpen de Roberto Bolaño
Traduit de l’espagnol (Chili) par Robert Amutio, Christian Bourgois Éditeur, Paris (2012)
Adaptation, conception et mise en scène Noël Casale
Avec Valérie Schwarcz et Noël Casale
Costumes Claire Risterucci
Regard avisé Xavier Tavera
Photographie Eric Rondepierre, Sirène (avec son aimable autorisation)
Production déléguée Teatru di u Cumunu – Théâtre du Commun (Bastia)
Coréalisation Espace Diamant Aghja Ajaccio, Art Mouv’, Una Volta Bastia
Soutiens Collectivité de Corse, Ville de Bastia, L’Arcipellu, Casa di e Lingue
Durée du spectacle : 1h15
 

Théâtre : L'Impératrice de Rome

Théâtre : L'Impératrice de Rome

Expositon photo : Thibaut Derien

27/03/2025

A l'Espace Diamant, découvrez l'exposition du travail photographique de Thibaut Derien : "Dire au revoir à la ville". Des photos prises lors d'une résidence de création à Ajaccio et à travers la Corse. Devant le lycée Fesch, les clichés pris par les élèves de la Classe Histoire de l'Art dirigée par Jean-Laurent Arrighi.

A propos du photographe...
Auteur et interprète de chansons durant une dizaine d’années, Thibaut Derien a dorénavant troqué les mots contre l’image, et la musique contre le silence.
Auteur-photographe depuis 2013, sa première série « J’habite une ville fantôme » a été exposée dans des festivals (prix SFR Jeunes Talents Paris Photo, prix du public des Boutographies, prix des professionnels à Rendez-vous Images..) et en galerie (Little Big Galerie à Paris et Arles, Galerie du curé à Luxembourg, Pulvertum à Francfort, Systema Gallery à Osaka...) et a été publiée aux éditions du petit oiseau en 2016.
Sa deuxième série, « Angèle et le nouveau monde » a aussi fait l’objet d’un livre paru chez le même éditeur en 2018, et a été exposée notamment à Little Big Galerie à Paris et Arles, à la Galerie Maupetit à Marseille, aux Rencontres de la photo de Chabeuil, aux Rencontres photographiques d’Arlon en Belgique et aux Confrontations Photo de Gex.
Sa série « Où mes pas me mènent », est éditée en décembre 2020 sous forme de livre d’artiste, et est exposée depuis en galerie (Little Big Galerie à Arles, Tryptique Galerie aux Sables D’Olonne…) et sur des salons d’art contemporain.
Thibaud Derien travaille actuellement à une nouvelle série photographique, "Dire au revoir à la ville", et à un tome 2 de sa ville fantôme.

Dire au revoir à la Ville, par Sandrine Tolotti

"Le mieux serait, dans un premier temps, de ne pas en croire ses yeux. Du moins quand ils voient dans les images de Thibaut Derien le simple portrait à facettes d’un littoral ponctué de petites villes fanées, saisies dans le costume anodin des jours sans tintamarre, ni paillettes, ni visiteurs. S’il ne s’agissait que de ça, le kitsch acidulé de l’enseigne du « jardin du soleil », avec ses faux airs de Chupa Chups, ne nous arracherait pas un sourire attendri ; la petite table déglinguée posée au ras de la mer, avec son parasol de paille exténuée, ne nous tirerait pas un soupir rêveur ; et le vieux panneau routier en ciment montrant du doigt « La Mer » si proche qu’on pourrait la toucher, avec le charme de l’inutile, ne nous vaudrait pas un curieux émoi. Non qu’ils mentent, les yeux. Thibaut Derien offre ici vraiment une chouette célébration du banal balnéaire, révèle la grâce inaperçue des architectures de peu, la noblesse d’un mobilier urbain sans qualité apparente, le lustre caché des panneaux, enseignes et autres écriteaux modestes. Mais s’il ne faisait que cela, l’esprit qui regarde ne se loverait pas à ce point dans l’orgie de bleu de ces clichés, ciel et océan mêlés, avec le sentiment de rentrer enfin chez soi. Thibaut Derien fait le récit d’une traversée.
Voilà cinq ans, le photographe a décidé de plaquer Paris (« trop de bruit, trop de nuit, trop de gens ») et d’écrire en images son arrivée à bon port. « Dire au revoir à la ville » est la confession flâneuse d’un homme qui a jeté l’ancre dans le silence, la lumière, le désert des bourgades littorales entre les saisons ; quand l’espace vacant laisse entrevoir une utopie minuscule. La profondeur sensible de la série tient à cette façon qu’a le photographe de figer l’entre-temps pour laisser la place nécessaire à la quête – de soi, d’ailleurs, de sérénité, c’est chacun à sa guise... Et donc elles sont là, toutes les deux, accrochées à l’horizon, les balançoires immobiles, comme la métaphore complice de nos désirs d’envol en souffrance.
À l’image de ce manège infime, les images de Thibaut Derien chuchotent une promesse qui transforme la chronique personnelle d’un recommencement en roman d’une vibration partagée. « Dire au revoir à la ville », c’est une façon de dire « pouce » à la course folle contre le temps et à la surenchère des performances qui asphyxient les jours. Parions que de nombreux citadins se sentent bien parmi ces abrégés d’un changement de cap : les petites tables au bord de l’eau, les mini trouées sur le large, la terrasse alanguie dans sa sieste annuelle, la corde à linge féérique sous la pinède... Comment ne pas y percevoir « l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène », dont Albert Camus fait la définition du bonheur ? En collant ses basques à l’humble patrimoine commun de nos étés d’hier, d’avant-hier ou de demain, en parsemant sa déambulation de moult lignes claires et panneaux indicateurs pour mieux se repérer dans un monde dérangé, en préférant l’épopée des hôtels 1 étoile aux fanfreluches des palaces, Thibaut Derien tend cet horizon à tous. Chacun est chez soi chez lui, puisque ses bourgades anonymes sont peuplées de nos souvenirs d’enfance, même si nous n’y avons pas mis les pieds. Et il suffit d’un détail ordinaire pour embarquer : une échelle de quat’ barreaux, un muret haut comme trois pommes, un portail qui ne clôture pas, une chaise en plastique bleu perdue, un couple de boîtes aux lettres tutoyant le large… L’échappée est là, à portée de ces trois fois rien qui suggèrent la possibilité d’un autre rythme.
Toute photographie immobilise le moment. Thibaut Derien immobilise la durée. Sous couvert d’arpenter l’espace, son ½il voyage dans le « vieux petit temps » d’Alexandre Vialatte, « fait de tout ce qui se passe quand il ne se passe rien ». Celui qui tisse le quotidien en douce et, s’accrochant aux objets ou aux rituels patinés, apaise, arrime et console d’une époque atteinte de néophilie compulsive. Le quidam inaverti y voit l’insignifiant ; le photographe y discerne les choses qui comptent et restent. Alors, aussi dépouillés, désolés, élimés soient-ils parfois, les tableaux minimalistes de « Dire au revoir à la ville » distillent une forme de mélancolie plus proche de la plénitude que de l’abandon. Le pouvoir de consolation de ces photographies est irrésistible car elles nous relient aux fragments éparpillés de nous-mêmes et à l’expérience vécue des autres. « La connaissance est dans la nostalgie, dit Pasolini. Celui qui ne s’est pas perdu ne se connaît pas. » C’est pourquoi il faut qu’il marche, Thibaut Derien, qu’il continue de suivre les traces d’une autre vie. En nous invitant à lui emboîter le pas."

 
Découvrez Les carnets de bord des élèves du Lycée Fesch
https://view.genially.com/675d0457c0848da4a9672b13/presentation-art-fesch-202




 

Théâtre : L'Impératrice de Rome

20/03/2025

Une pièce proposée par la Cie Théâtre du Commun.

L’impératrice de Rome
Rome, aujourd’hui. Une mère et aussi une femme mariée parle seule. Parle de quoi ? D’elle et de son frère, d’un moment de leur adolescence à Rome, juste après la mort simultanée de leurs parents. Parle comme on descend un fleuve. Non comme d’un retour vers le passé. Mais comme porté par le courant d’un passé d’ouÌ€ elle semble ne plus finir de chuter. Elle commence ainsi : – Il n’y a pas longtemps, j’ai été une délinquante.
Et finit par : – Un monde que meÌ‚me les satellites qui gravitent autour de la Terre ne peuvent capter, et ouÌ€ existait un vide qui était mon vide, une ombre qui était mon ombre.
Entre les deux, le récit bref d’une expérience initiatique sans mélodrame, ni auto-apitoiement, ni fantaisies rédemptrices au-delaÌ€ de la simple illusion d’une vie meilleure. Le portrait d’une femme qui parle et pense, comme aÌ€ l’écoute de ce que l’on n’entend que le dimanche apreÌ€s-midi, l’été, dans les quartiers populaires de Rome : l’heure qui sonne aux églises, un chien qui aboie dans un appartement voisin déserté, l’approche d’une tempeÌ‚te qui n’est pas située dans le ciel de Rome, qui viendrait d’un autre monde.

L’adpatation théâtrale
Un spectacle à jouer en tous lieux
Qu’est-il arrivé à Bianca entre le moment de son adolescence dont elle parle et aujourd’hui ?
C’est notre première question pour adapter et mettre en scène ce roman au théâtre.
 
D’après Un petit roman lumpen de Roberto Bolaño
Traduit de l’espagnol (Chili) par Robert Amutio, Christian Bourgois Éditeur, Paris (2012)
Adaptation, conception et mise en scène Noël Casale
Avec Valérie Schwarcz et Noël Casale
Costumes Claire Risterucci
Regard avisé Xavier Tavera
Photographie Eric Rondepierre, Sirène (avec son aimable autorisation)
Production déléguée Teatru di u Cumunu – Théâtre du Commun (Bastia)
Coréalisation Espace Diamant Aghja Ajaccio, Art Mouv’, Una Volta Bastia
Soutiens Collectivité de Corse, Ville de Bastia, L’Arcipellu, Casa di e Lingue
Durée du spectacle : 1h15
 

Théâtre : L'Impératrice de Rome

Théâtre : L'Impératrice de Rome

23/04 Les Anges, un film de Favor Mo

19/03/2025

 

Je m’appelle Mona Favoreu, j’ai 20 ans et suis actuellement à la licence professionnelle techniques du son et de l’image à l’IUT de Corte, en formation image. Passionnée par l’écriture et la réalisation, j’ai eu la chance de voir mon scénario sélectionné pour être réalisé dans le cadre de ma licence. Grâce à une équipe composée essentiellement d’élèves de la licence, ce projet a pu voir le jour, traitant d’un sujet complexe qui me tenait très à c½ur depuis longtemps. Ainsi, une bande de jeunes hommes vivent leurs vacances, au village, en Corse, et plusieurs questions les traversent : la relation avec une mère trop présente afin de combler celle d’un père toujours absent, l’ennui dans des espaces dignes du paradis, et enfin la violence comme un échappatoire, une fascination presque inévitable, un fléau qui tombe dans les mains d’un enfant de 15 ans, matérialisé avec la découverte pour Simon, le personnage principal, d’une arme. A l’heure où notre jeunesse souffre de cette violence incompréhensible et nous fait sombrer dans les drames, nous avons voulu montrer à cette jeunesse en quoi cette fascination pour la violence peut entraîner un jeune homme dans un basculement irrémédiable. Pour cela, j’ai eu la chance de faire jouer de jeunes acteurs insulaires professionnels ou non, leur faire vivre l’espace d’un instant une vie qu’eux, jeunes de village, connaissent très bien. Attachée à une esthétique particulière en lien avec ma passion pour la photographie, les décors choisis combinés à ces visages subliment notre île et sa beauté comme sa noirceur. Sans le professionnalisme de la licence et des acteurs, ce projet n’aurait pu voir le jour. Avoir la chance de le présenter dans ma ville et celles des acteurs, devant tous les gens qui nous ont encouragés et soutenus, est un honneur sans égale pour mon premier court-métrage.


A proximité de Ajaccio - Mezzavia

Communes : Afa , Alata , Bastelicaccia , Grosseto-Prugna , Sarrola-Carcopino , Villanova

Quartiers de la commune : Pietralba , Les Salines , Les Cannes , Loretto , Les Sanguinaires , Le Casone , Citadelle , La Viletta

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